Le mohair d’Aulon en Pyrénées

L’été certains disent qu’il fait trop chaud pour tricoter… ce n’est pas mon cas! J’ai en ce moment trois projets en cours et je profite du calme estival pour enchainer les rangs comme jamais. Le trafic web étant inversement proportionnel à celui des autoroutes en cette saison, je garde tous ces ouvrages secrets  pour l’instant et je vous dévoilerai ça à la rentrée quand on déballera nos cartables tout neufs. En attendant, je vous emmène faire un peu de tricot-tourisme dans les Pyrénées!

Le mohair d’Aulon en Pyrénées…

Vendredi dernier, j’ai embarqué ma copine Marylène à la découverte d’un élevage de chèvres angora que j’avais repéré dans la vallée voisine. Une heure de route et un col de montagne plus tard, nous arrivions au petit village d’Aulon dans les Hautes-Pyrénées.

Bonne surprise, alors que nous venions uniquement pour la chèvrerie, nous découvrons un village en plein effervescence à l’occasion du Festival Nature. Producteurs locaux, animations, nous avons pu en profiter pour faire un autre shopping que celui pour lequel nous avions fait le déplacement. Tisanes, fromages, miel et pain d’épices, j’avoue qu’on est revenue avec de bonnes provisions! Mais nous n’avons pas oublié notre but premier, nous laissant guidées par les animations du jour, nous sommes montées en hauteur du village pour visiter notre chèvrerie.

Je n’avais encore jamais vu de chèvre angora en vrai, cette rencontre fut un vrai coup de cœur. Elles sont tellement mignonnes avec leurs bouclettes et leur air un peu stone. Je les place facilement au sommet de ma liste des animaux les plus funky, regardez-moi ça:

Et je ne parle pas de la douceur de leur toison… Christiane, l’éleveuse et propriétaire des lieux a dans son atelier une photo où elle se vautre littéralement dans un tas de laine mohair, c’est exactement ce qu’on rêve de faire lorsqu’on touche cette matière incroyable!

Après vingt bonnes minutes à bêtifier devant le fort potentiel attractif de nos nouvelles copines beaucoup trop choupi, nous avons visité l’atelier de l’exploitation. Il y avait du monde en ce jour de festivité mais grâce aux nombreux panneaux explicatifs et aux infos glanées en laissant trainer nos oreilles nous en avons appris un peu plus sur la fabrication du mohair.

Les mâles fraichement tondus. Admirez la classe du bouc angora.

Récupéré, filé, teint et transformé par des artisans spécifiques, le mohair reviens à Aulon sous forme de fils à tricoter, d’écharpes tissées ou de chaussettes. La vente des produits du mohair d’Aulon se fait directement à l’exploitation pendant la saison d’été, sur le marché de St Lary jusqu’en Septembre et via le site internet tout au long de l’année.

J’ai évidement craqué pour quelques grammes de douceur. J’ai acheté deux pelotes de 150g nommée Arbizon fin dans un coloris rouge éclatant. J’ai déjà commencé à la tricoter, j’ai l’impression de tricoter un nuage…

Un commentaire

  • By micky, 20 août 2013 @ 8 h 57 min

    Super votre ballade et en plus une agréable découverte.Trop belles ces chèvres et de quoi te faire plaisir avec ce fil trop doudou…..

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